Apres de nombreux mois d’attente, voici enfin le premier article du carnet de bord du Projet Heremoana ! L’aventure a réellement commencé pour nous depuis quelques semaines puisque nous nous concentrons désormais à 100% sur le projet.
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Après deux ans à l’eau (entrecoupées d’un petit chantier hivernal) c’est l’heure pour le Scuba Libre de retourner sur la terre ferme afin d’attaquer les travaux de refit. Trois mois de chantier nous attendent pour parer le bateau à deux ans de navigation intensive autour du globe.
Le refit commence
par le changement du gréement dormant
(les câbles en acier qui supportent le mat) sur la zone technique du port de La
Rochelle. Mis à part le besoin de remplacement de l’enrouleur qui n’avait pas été
anticipé, mais qui fut très habilement négocié grâce à notre cher ami Brice,
tout se passe plutôt bien et nous sommes opérationnels à temps pour le
convoyage vers Oléron, notre prochain camp de base.
Après quatre jours
au mouillage en face du Fort Boyard à attendre la marée, nous appareillons le
14 juin en direction du Château d’Oléron ou se situe le chantier Nautic 17, qui
accueillera le Scuba Libre pour les deux mois et demi à venir. La sortie de
l’eau est quelque peu stressante pour l’équipage car la remorque semble bien
petite en face des 12,5m pour 8 tonnes du Scuba Libre, mais une heure après
notre arrivée, notre navire trône fièrement en plein centre-ville. Ah… c’est
toujours émouvant une mise à sec !
Le chantier Nautic 17 est vraiment une aubaine pour nous qui résidons à quelques kilomètres de là. Tous les trajets pourront se faire à vélo et nous sommes tous les trois complètement autonome.
Dès le lendemain de notre arrivée nous nous mettons au travail ! Le Scuba Libre n’attend pas ! Au programme de cette première phase de chantier : Démontage des pièces moteurs à contrôler / changer, étanchéification du pont via les hublots et les chandeliers et démontage des aménagements intérieurs pour contrôler / mettre à jour l’électricité et la plomberie.
La mise en place de notre petit chantier se passe bien, même si nous n’avons toujours pas trouver de local digne de ce nom qui pourrait nous permettre de stocker notre matériel et de travailler plus confortablement. Mais l’équipage est plein de ressources et garde le moral malgré ce léger contretemps. Cette bonne humeur est sans doute liée aux sessions surf et autres activités oleronaise qui agrémentent régulièrement notre semaine de travail.
Vous l’aurez compris, tout va pour le mieux au sein du projet Heremoana, même si la job-list est encore longue…
La suite au prochain numéro !
